La musique traditionnelle congolaise

Publié le par Vogel

Lancement des préparatifs du colloque international sur les musiques traditionnelles

Prévu en août prochain sous le thème «Musique(s) traditionnelle (s) d’Afrique, lien entre générations», ce colloque est organisé dans le cadre de la 4ème édition du festival international et populaire de musiques traditionnelles «Feux de Brazza» avec l’appui du Centre régional de documentation des traductions orales et pour le développement des langues africaines (CERDOTOLA).



Lancement des préparatifs du colloque international sur les musiques traditionnelles
Les travaux préparatoires de ce colloque ont été lancés le 14 mai à Brazzaville par le ministre de l’enseignement supérieur Ange Antoine Abena, en présence du secrétaire exécutif du CERDOTOLA le Pr. Charles Binam Bikoi, du représentant de l’UNESCO au Congo Abdourayamane Diallo, des chercheurs et universitaires, des experts du monde culturel, etc.

Le directeur général du festival Feux de Brazza, Gervais Hugues Ondaye a souligné l’importance de réunir les experts et artistes du domaine culturel autour de la problématique de la musique traditionnelle africaine. Il s’agira, a-t-il indiqué, de tirer la sonnette d’alarme en cette époque de mondialisation pour éviter la disparition ou la perte de l’identité culturelle africaine, en majeur partie, incarnée par sa musique traditionnelle.

Le ministre de l’enseignement supérieur a remercié le festival Feux de Brazza et le CERDOTOLA qui offrent, à travers ce colloque, une tribune et une occasion aux universitaires congolais et aux sachants du monde culturel de participer à la quête pour une nouvelle Afrique.

Il a insisté sur le rôle des universités dans cette quête au moment où la compétition, en cette période de la mondialisation, a pris un autre visage plus raffiné en se plaçant sur le terrain de l’intelligence, c’est-à-dire la capacité d’adaptation et d’innovation.

«Appelées à jouer un rôle moteur dans l’épanouissement tous azimuts de notre continent, nos universités doivent aujourd’hui devenir de véritables éclaireurs pour assurer à nos populations une orientation fiable fondée sur la recherche», a-t-il dit.

Pour le secrétaire exécutif du CERDOTOLA, ce colloque de Brazzaville permettra de relancer le débat sur le projet politique de la culture africaine marquée par cinq siècles de reniement et d’anéantissement par les théories et pratiques européocentristes et coloniales.

L’objectif est de parvenir à des recommandations devant désormais irriguer toutes les énergies pour permettre aux produits de la culture africaine de rapporter plus que les produits des cultures de rente. Il s’agit d’arriver à une véritable marchandisation de la culture africaine.

Publié dans www.ack.blog.com

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article